Conférence de presse SITEVI
La France premier producteur mondial de vin
Lors de la conférence de presse sur le SITEVI, Damien DUBRULLE, président d’AXEMA, le syndicat français des acteurs industriels des agroéquipements, s’est réjoui de la place de la France, redevenu premier producteur mondial de vin.
Ce niveau de performance ne doit pas masquer le surstock et les effets climatiques (sécheresse, chaleur, maladies) qui ont gravement affecté certaines régions cette année.
« Notre SITEVI 2023 doit donc être un grand cru à la hauteur des enjeux, des défis qui se posent à la profession ». Développement durable, main d’œuvre, bonnes pratiques et rentabilité des exploitations, enjeu commercial ….. ».
« Au monde, en 2021, il se produisait environ 260 millions d’hectolitres. 235 millions ont été consommés. 13% de la production n’a pas trouvé acheteur. La question de la plus grande maitrise possible de la production, de l’élevage et de la productivité est donc cruciale, essentielle pour nos exploitants »
« C’est le cœur de la mission d’Axema, d’accompagner plus de 2 millions de vignerons européens, de leur permettre de produire en qualité et en quantité les vins répondant à une demande mondiale croissante, tout en respectant la planète ».
Damien DUBRULLE a rappelé l’importance de la mécanisation des différentes phases de culture pour faire face à ces défis.
La robotisation est présente et se développe à grands pas même si la règlementation présente encore des limites dans l’autonomie des machines en inter-parcellaire. La surveillance des vignobles, des performances accrues dans la vision artificielle vont permettre de faire des diagnostiques de plus en plus tôt et de soigner de plus en plus localement.
La numérisation des données permet de capitaliser l’expérience acquise dans le temps et sur le lieu de culture. Cette capitalisation permet de développer des OAD de plus en plus nombreux et de plus en plus performants.
L’automatisation des conduites d’engins réduit la pénibilité, accroit la sécurité, et préserve les pieds de vigne.
« C’est en mobilisant l’ensemble des acteurs que nous serons capable de faire évoluer les machines à la vitesse du changement climatique actuel et que nous réduirons l’emprunte carbone de la filière afin de préserver notre vignoble et plus généralement l’ensemble de nos cultures ».
