Les propositions de la FNSEA et de l’UIMM destinées aux candidats à l’élection présidentielle. Ces deux documents, qui ont exigé plusieurs mois de réflexion et préparation, ne tiennent pas compte du conflit russo-ukrainien (et de ses répercussions économiques), qui en aurait peut être modifié les enjeux et perspectives.

Propositions de la FNSEA

Parmi les 30 propositions de la FNSEA, qui seront présentées le 30 mars aux candidats, à l’occasion du Congrès de la FNSEA, de nombreux points concernent le secteur des agroéquipements et le soutien à l’innovation et à la formation (voir le document joint) :

  • Accélérer l’harmonisation européenne des règles sociales et environnementales (notamment bien-être animal, utilisation des produits phytopharmaceutiques et vétérinaires etc)
  • Porter un coup d’arrêt à toutes les surtranspositions franco-françaises
  • Afficher une politique ambitieuse de sécurisation des ressources en eau et en faveur de l’irrigation durable
  • Baisser les taxes de production en agriculture (maintien des soutiens actuels au GNR, demande de réduction de la TICFE etc)
  • Gagner la bataille de l’emploi en agriculture
  • Accélérer la transition « bas carbone » de l’agriculture (notamment des AE)
  • Mettre en place une trajectoire de substitution à l’emploi du GNR en agriculture (pour atteindre un mix énergétique d’origine renouvelable à hauteur de 25% à l’horizon 2030 : cette trajectoire doit être réalisée, a minima, à iso-fiscalité pour le secteur agricole).
  • Accompagner les investissements et le conseil aux agriculteurs vers des pratiques agroécologiques.
  • Inciter les entreprises françaises à relocaliser leur compensation carbone dans l’agriculture française.
  • Retrouver le goût d’innover en agriculture (élargir le dispositif « France expérimentation », extension du crédit impôt recherche)
  • Encourager la formation des agriculteurs et de leurs salariés
  • Engager les décideurs publics à affirmer la vocation productive des territoires ruraux.

Propositions de l'UIMM

Parmi les 15 propositions de l’UIMM (document complet joint), l’emploi et la formation sont mis en avant, notamment par :

  • Confier la responsabilité des lycées professionnels sur les filières industrielles, au Ministère de l’Industrie
  • Mise en place d’agences régionales de l’orientation professionnelle, en lien avec l’Etat (rectorats) et les Universités (SUIO).
  • Création d’un dispositif d’incitation fiscale destiné aux entreprises qui engagent des dépenses pour développer les compétences de leurs salariés.
  • Préparer les élèves et étudiants aux compétences requises par les mutations du travail industriel (favoriser les projets collectifs et pluridisciplinaires)
  • Simplifier et sécuriser les transitions professionnelles « à froid »